lundi 30 mai 2011

There is no alternative..



La réunion publique "La ville comme on l'aime" qui s'est déroulée jeudi dernier(*), a été l'occasion d'obtenir des réponses directes de nos élus sur l'avenir de la halle de la Martinière. 


C'est cette fois une équipe soudée qui a défendu une position ferme : le déclassement et le règlement par appel d'offre est un choix intangible, une "décision prise et parfaitement assumée" (David Kimelfeld). La motivation de ce choix est toujours la même, elle a été de nouveau répétée : "on a essayé, ça n'a pas marché.." (Nathalie Perrin-Gilbert, en référence à l'épisode de 2003), un argument qui tient difficilement face aux réalités (Chronologie).

Au cours de cette opération de com' sur les multiples aménagements urbains réalisés ou programmés sous les mandats de Gérard Collomb, ce sont des centaines de millions d'euros qui ont défilé sous nos yeux : des kilomètres de rues pavés, d'espaces publics requalifiés, d'aménagements et d'infrastructures.
Des budgets conséquents, largement consentis au nom d'un sacrosaint rayonnement international  de la ville ... mais aucune miette ne sera laissée à cet équipement de quartier : un marché couvert, populaire hélas, ça ne rayonne pas assez.

"On a des problèmes de riches"  a répété Gérard Collomb... Un avis bien loin de faire l'unanimité, même si on peut reconnaître que la gentrification programmée de cette ville finit par valider l’affirmation...

L'appel d'offre sera donc publié. La date demeure très imprécise car une mise en concession, en plus de devoir être défendue comme une nécessité, impose des contraintes. Le conseil de quartier aura, en temps voulu (et sans doute révolu), un droit de consultation sur le cahier des charges... et c'est tout.
La réponse est donc claire : la concertation n'a jamais été à l'ordre du jour et ne l'est toujours pas.



(*)  Jeudi 26 mai à la salle de la Ficelle (65 bd des Canuts – 4è) avait lieu une réunion publique : "La ville comme on l'aime" (2001 – 2011) dédiée aux 1er et 4èm arrondissements, 2è rendez-vous d’une série de cinq, avec pour objectif l'illustration de « dix ans d'action au plus près des habitants » ; un article du Progrès (réservé aux abonnés) sur cette soirée.



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