Les résultats du questionnaire

Une étude a été menée afin de préciser les besoins et attentes des riverains. Réalisée sur la base d'un questionnaire distribué au cours du mois d’avril 2011, elle permet d'actualiser et préciser une précédente étude de la CCI.


232 personnes y ont répondu, parmi lesquelles 90% habitent dans le 1er arrondissement.
93% des personnes interrogées connaissent la Halle de La Martinière et 72% y font leur course (soit 146 personnes).
Parmi elles, 34% y vont de temps en temps, 33% une fois par semaine et 19% tous les jours.

Près de 33% des personnes interrogées effectuent leur course au marché, 23% dans les commerces de détail du quartier et respectivement 18% et 16% en grande surface ou supérette.

La qualité (32%) et la distance (27%) sont les arguments majeurs justifiant leur lieu d’achat, loin devant le choix (14%) et le coût (11%).


70% des personnes interrogés sont satisfaites des commerçants installés. Néanmoins, elles insistent sur le manque de commerçants présents dans la Halle et rejoignent les 30% de non satisfaits du fait d’un manque de commerçants.


Parmi les personnes insatisfaites, 35% se prononcent pour le retour d’une poissonnerie, 29% pour une boucherie :

Figure1 : choix exprimé pour l’implantation de nouveaux commerçants au sein de la halle.

Dans le cadre d’une reconversion de la Halle de la Martinière, 92% des personnes interrogées se prononcent en faveur du maintien d’un groupement de commerçants et/ou l’intégration d’un marché traditionnel* (figure n°2). La demande exprimée par les habitants du 1er pour l’implantation d’un marché traditionnel vient confirmer celle des commerçants du 1er mise en évidence par l’étude de la CCI en 2000.

 

Figure2 : choix exprimé dans le cadre d’une reconversion de la Halle de La Martinière.

Parmi les projets alternatifs proposés (figure n°3) spontanément par les personnes interrogées, 50% se prononcent pour l’implantation d’AMAP, coopératives de producteurs ou produits d’origine bio (soit 12% du total des sondés), à un prix accessible pour le plus grand nombre.

Figure3 : projets alternatifs proposés spontanément par les personnes interrogées.

L’arrivée d’AMAP, de coopératives de producteurs, la mise en place d’un marché forain sur la place Rambaud peut constituer la "locomotive" susceptible de faire venir une clientèle plus jeune au sein de la Halle, en plus du retour de commerçants (boucherie, poissonnerie) auxquels les habitués sont attachés.

L’expérience du 9^ième arrondissement de Lyon pourrait servir d’appui à notre réflexion :

"Développer nos marchés"

 

Parce que les marchés doivent s’adapter aux évolutions de notre environnement, de notre quotidien, et des habitudes de consommation, la mairie a lancé une réflexion sur la création d’un nouveau marché. Après une concertation menée avec le Conseil de quartier de Champvert Gorge-de-Loup, les riverains et les entreprises, un nouveau marché alimentaire sera créé à la fin du mois à l’angle de la rue Loucheur et de la rue Berthet.

Avec la création du marché Schönberg à Saint-Rambert puis sur l’amélioration de l’électrification des marchés de Balmont et de la Place de Paris, une action fructueuse a été menée sur le 9^e arrondissement. Elle se poursuivra dès l’an prochain avec la création d’un marché supplémentaire sur la Place Abbé Pierre à La Duchère pour lequel nous venons d’engager une concertation.

Nos marchés reflètent la vitalité du 9^e arrondissement. Ils traduisent notre volonté de développer la qualité de vie de chacun, prêt de chez lui. Ces marchés vont aussi permettre de donner un nouvel élan au commerce de proximité et contribuer à renforcer celui-ci. Nous avons engagé deux Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce (FISAC) à Vaise et plus récemment à La Duchère. Ce soutien fort à nos commerces est essentiel pour bien vivre dans notre quartiers.

Alain Giordano
Maire du 9e arrondissement de Lyon