dimanche 25 septembre 2011

Une rue Paul Bocuse ?


On a retrouvé des nouvelles de la halle dans un encart paru cette fois ci dans InterMédia, un hebdo papier dédié "aux professionnels de la communication, des medias et du marketing" (*).
Paul Bocuse en personne serait fortement intéressé par les (déjà ?) "anciennes halles de la Martinière" afin d'y lancer une nouvelle formule de marketing alimentaire :




Le nom de cette équipe une fois de plus n'est guère une surprise. Il a déjà été cité par Gérard Collomb, qui n’a jamais caché avoir une idée sur l'avenir de ce bâtiment : une idée à base de vitrines, de transparence et de rayonnement...
Une idée qui pourrait sans doute trouver des clients dans les revues de tourisme international, et pourquoi pas constituer une étape pour le sightsee, le bus panoramique qui passe devant la halle (pour le moment sans s’y arrêter) en direction de l’étape suivante, la fresque des lyonnais célèbres :


Il faut signaler l'éventuelle redite que déploreraient les guides touristiques : Paul Bocuse se trouve déjà sur cette fresque située à peine une centaine de mètres plus loin...

Bref, on craint une idée trop conforme à la vision d'une ville dédiée à son rayonnement, où la redynamisation est conçue avant tout à destination d’une clientèle touristique ou "festive".

L’offre commerciale du 1er arrondissement est déjà clairement tournée vers une clientèle de passage, bien qu'il abrite une bonne part de la population la plus pauvre de la ville. Le secteur de la place Sathonay en particulier connait déjà une forte concentration de restaurants, et l'arrondissement tout entier semble de moins en moins s'adresser à ses riverains.
Les habitants du 1er apprécient cet environnement (**), s’y accommodent... ou déménagent (c'est le cas de beaucoup), mais ne souhaitent sans doute pas voir s'accentuer cette spécialisation de leur quartier.


Heureusement l'appel d'offre qui vient d’être publié ne prévoit pas une nouvelle étape touristique de prestige, mais une halle, censée s'adresser à tous les publics dans un souci d'intérêt général...


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(*)   InterMédia  n°1135 du 14/09/2011

(**) Une enquête réalisée en 2007 par le Conseil de quartier Presqu'île - bas des pentes pointait "une activité nocturne très prégnante", un quartier "désert le matin" et un manque de commerces de proximité destinés aux riverains.



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