mardi 21 juin 2011

Une association, une réunion publique... Et après ?


La réunion publique organisée par la toute nouvelle association Halle Mart’  a permis de préciser la suite de notre action.
Elle a réuni des riverains, des acteurs locaux du commerce alimentaire responsable (coopératives commerciales et de producteurs, comme 3 ptits pois) des acteurs institutionnels (comme la Chambre d’Agriculture), des journalistes (du Progrès  notamment, dont on trouvera les articles reproduits ci-dessous...) et même quelques élus.



Les interventions ont principalement conforté l’orientation “sociale et responsable” du programme attendu, un programme capable d’offrir ses chances à un commerce de proximité populaire, local, solidaire, raisonnable. Cette orientation, qu’on peut trouver proche désormais de celle décidée par la mairie, a été largement approuvée.


Les résultats du questionnaire ont été exposés.

La forme juridique a également été abordée : une structure coopérative associant les différents acteurs de la filière (producteurs, commerçants, riverains, institutions), en l’occurrence une SCIC

Ce modèle a pu être validé par des présents, acteurs du secteur de l’économie sociale et solidaire. Sa viabilité n’est d’ailleurs plus à démontrer puisqu’il est déjà en oeuvre dans quelques coopératives locales (comme AlterConso).

Une telle structure pourrait devenir le gestionnaire unique réclamé par la mairie.
Toutefois elle peut difficilement prétendre (en l’état) répondre à un appel d’offre dans le pire des cas imminent, ou susceptible de tomber à tout moment... La date de publication en effet reste une grande inconnue.

Mais c’est surtout sur le fond que cette procédure paraît peu conciliable avec une vocation sociale et solidaire. On peut d’ailleurs douter que cette exigence figure parmi les critères d’un cahier des charges... Il en est de même pour les critères de consommation responsable et d’agriculture biologique ou raisonnée, tant ces notions sont désormais au centre de toutes les stratégies marketing.

Face à cette option de mise en concurrence nous proposons un projet dont la forme est reconnue d’intérêt collectif et d’utilité sociale.

D’emblée nous regrettons qu’un tel critère ne suffise à justifier ce projet face à un éventuel appel d’offre

Ce projet est soutenu par des acteurs fortement engagés dans une économie soucieuse de ses répercussions sur les hommes et sur la nature, des acteurs dégagés du seul souci de rentabilité, qui nous semblent les meilleurs garants de cette forme de commerce appelée “responsable”.


Ce projet nous paraît viable, c’est donc convaincu de la légitimité de ces arguments qu’on tente maintenant, sereinement, de les faire valoir dans les bureaux les plus reculés de la mairie centrale... 




Merci au Progrès de s’être déplacé et d’autoriser 
la publication de ses articles de l'édition du 12 juin
(cliquez sur les images pour agrandir)



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